L’acromioplastie qui ne marche pas ? Existe-t-il des causes d’échecs ? - 13/11/14
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Résumé |
Introduction |
L’acromioplastie arthroscopique est une intervention réputée efficace mais il persiste parfois des douleurs après acromioplastie. Le but de ce travail a été d’apprécier le taux de patients présentant des douleurs résiduelles (échec) après une acromioplastie isolée et de rechercher des facteurs prédictifs d’échec.
Matériel et méthode |
Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique incluant 108 cas d’acromioplasties isolées arthroscopiques réalisées entre 2007 à 2011 quelle que soit l’étiologie. Ont été exclus les patients ayant eu un geste technique associée sur les tendons de la coiffe des rotateurs. Le recueil des données a été effectué à partir du dossier médical, d’un questionnaire téléphonique et d’une radiographie préopératoire et à la révision. L’échec a été défini comme la persistance d’une douleur (EVA >3) à plus de 6 mois postopératoire et toujours présente à la révision.
Résultats |
Le taux d’échec était de 29 % (31 cas). La pathologie du travail indemnisée et le coplanning sont apparus comme 2 facteurs prédictifs d’échecs statistiquement significatifs. Le résultat de l’acromioplastie pour les tendinopathies calcifiantes hétérogènes et les ruptures partielles profondes de la coiffe est également péjoratif sans être statistiquement significatif.
Discussion |
La réalisation d’un coplanning semble être un facteur d’échec sans pouvoir dire s’il s’agit d’un geste insuffisant ou ayant une morbidité intrinsèque. Cependant, si l’articulation acromioclaviculaire est symptomatique, il est sans doute préférable de réaliser une résection acromioclaviculaire. La pathologie indemnisée est également une cause d’échec, expliquée par des paramètres liés au système social déjà bien connus.
Conclusion |
L’acromioplastie isolée arthroscopique est une intervention efficace dans 70 % des cas mais nous recommandons la plus grande prudence si un coplanning est envisagé et/ou lorsqu’il s’agit d’une « pathologie indemnisée » car le taux d’échec est alors significativement plus important.
Niveau de preuve |
IV (étude rétrospective).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Conflit sous-acromial, Acromioplastie, Échec thérapeutique
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 100 - N° 8S
P. S343-S347 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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